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Archives pour la catégorie Parti socialiste – Cohérence socialiste
Reprise de la dette de la SNCF : le double discours du Gouvernement entre Paris et Bruxelles
- la SNCF est la seule entreprise ferroviaire en Europe à garder à son bilan la dette qui résulte des investissements dans les infrastructures. Dans les autres pays, c’est l’Etat qui porte cette dette. Il est donc anormal que la SNCF continue à conserver cette dette.
- Le transfert de dette de la SNCF vers l’Etat pose des questions bien sûr pour la dette publique. Mais le principal problème est celui des intérêts : chaque année, la SNCF paie 1,5 milliards d’€ à ses créanciers. SI l’Etat reprend cette dette, c’est lui qui devra en payer les intérêts. La question est donc : qui va payer ? Le Premier Ministre indique que les Français devront faire des efforts (sous-entendu payer des impôts supplémentaires pour payer ces intérêts), le Ministre des comptes publics dit, lui, qu’il n’y aura pas d’impôts nouveaux et que ce seront des économies sur les services publics qui permettront de payer ces dépenses nouvelles liées aux intérêts de cette dette.
- Pour le groupe Nouvelle Gauche nous estimons :
- que la situation budgétaire de la France permet désormais à l’Etat de reprendre la dette de la SNCF (ce n’était pas le cas en 2014)
- qu’il y a un double discours de la part de Gouvernement qui d’une part indique aux Français qu’il va reprendre la dette de la SNCF et qui d’autre part envoie la semaine dernière un document à Bruxelles avec ses perspectives budgétaires jusqu’en 2022 sans inclure à aucun moment l’impact d’une quelconque reprise de la dette de la SNCF dans les comptes de l’Etat. Dès lors, soit le Gouvernement ment aux Français, soit il ment à Bruxelles
- que les baisses d’impôt accordées aux 1% des Français les plus aisés contribuent à réduire les recettes de l’Etat (à hauteur de 4,5 milliards d’€). Or sans ces baisses d’impôt, l’Etat aurait été parfaitement en mesure de payer la charge liée à la reprise de la dette de la SNCF sans demander de nouveaux efforts aux Français que ce soit via des impôts nouveaux (version du Premier Ministre), ou via des coupes dans les services publics (version du Ministre des comptes publics).
Projet de loi asile et immigration : il ne répond pas aux vrais enjeux et marque une régression pour le droit d’asile
Depuis lundi, l’Assemblée nationale a siégé en continu pour débattre principalement du projet de loi du Gouvernement « asile et immigration ». Les débats furent âpres.
A l’issue de ce débat, voici le communiqué du groupe Nouvelle gauche dont tous les députés se sont mobilisés à un moment ou l’autre de la semaine, et pour certaines et certains toute la semaine, soit pour plus de 65 heures en séance !Grâce à cette mobilisation, notre groupe fait partie des 2 groupes sur les 7 que compte l’assemblée nationale pour lesquels la totalité des membres a exprimé son vote.
Merci également aux collaborateurs du groupe qui nous ont activement accompagnés !
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Le projet de loi sur l’asile et l’immigration du Gouvernement a nécessité plus de 65 heures de séance, l’Assemblée ayant siégé en continu du lundi 16 au dimanche 22 avril.
D’emblée, le groupe Nouvelle gauche a dénoncé un texte qui créé la confusion en traitant à la fois de l’asile, droit constitutionnel, et de l’immigration. Cette confusion a d’ailleurs conduit, sur certains articles, à l’alignement d’une grande majorité du groupe La République En Marche sur les positions du FN et des Républicains. Cet alignement, qui est une première dans notre histoire politique, constitue un tournant inquiétant.
Malgré la longueur inhabituelle des débats, le Gouvernement et sa majorité ont fermé la porte à toute avancée, réduisant de fait le droit d’asile en France.
Le texte adopté ce jour marque une régression :
- il double la durée de rétention dans les centres administratifs (CRA) des étrangers, même mineurs, qui passe de 45 à 90 jours ;
- il confirme la possibilité de rétention d’enfants et va par conséquent à l’encontre des préconisations du Défenseur des droits et du Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe ;
- il réduit les possibilités de recours pour les demandeurs auprès de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) ;
- il augmente les cas pour lesquels l’administration pourra utiliser des procédures accélérées.
Face à ces nombreux reculs, le débat parlementaire n’a permis qu’une seule maigre avancée : celle concernant le « délit de solidarité ». Notre groupe avait proposé un amendement qui aurait permis une vraie clarification. Le Gouvernement l’a refusé et s’est contenté d’une modification a minima.
Enfin, à l’issue d’une âpre discussion, le groupe Nouvelle gauche a réussi à obtenir, contre l’avis du Gouvernement, la protection des compagnes et compagnons d’Emmaüs.
Le texte adopté, qui met en exergue un glissement de la droite vers le FN, et de la République en marche vers la droite et l’extrême-droite, restreint de manière importante le droit d’asile en France. C’est pour cela que le groupe Nouvelle gauche a voté contre.
Projet de loi asile et immigration : la démarche irresponsable du Gouvernement
Depuis lundi 16 avril, l’Assemblée nationale examine en séance le projet de loi Asile et immigration proposé par le Gouvernement.
Un texte qui conduit à l’alignement du FN, des Républicains et d’une majorité de la République En Marche
En faisant le choix d’un texte mêlant l’asile et l’immigration, le Gouvernement a ouvert la boîte de Pandore. L’extrême droite et la droite se sont engouffrées dans la brèche en rivalisant d’attaques contre les droits fondamentaux de notre République, aux premiers rangs desquels figure le droit d’asile.
Jeudi soir, c’est avec l’approbation du FN et des Républicains, que La République en Marche a fait adopter l’article 5 du projet de loi qui organise une limitation du droit d’asile, droit pourtant inscrit dans la Constitution française. C’est donc un alignement politique inédit qui s’est opéré à l’Assemblée nationale. Il y a un an, la plupart des démocrates avaient appelé à faire barrage au Front national, en invitant à voter pour Emmanuel Macron. Aujourd’hui, c’est avec l’approbation et les voix du Front national que le Président Macron fait adopter sa réforme du droit d’asile.
Pour tenter de masquer cet alignement, le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, a refusé aux groupes parlementaires la parole pour préciser le sens de leur vote sur l’article 5. Sans doute aurait-il été gêné face à l’expression du FN soutenant le Gouvernement pour cet article. Quant au Président du groupe majoritaire, Richard Ferrand, il a refusé qu’un vote solennel sur ce texte soit organisé, comme cela se fait presque toujours à l’Assemblée nationale. Ainsi, le vote sur le texte aura lieu en catimini, sans doute dans la nuit de samedi à dimanche, à une heure que personne ne connaît encore.
Dans ce contexte tendu et peu valorisant pour l’image de notre Assemblée nationale, le groupe Nouvelle gauche affirme et défend avec constance les propositions suivantes :
- Non au placement en rétention administrative des enfants. La France est le pays de la liberté et des droits de l’Homme, elle ne peut devenir celui de l’enfermement des enfants.
- Non à l’hypocrisie qui a pour objectif affiché de réduire les délais de traitement des dossiers, sans donner les moyens aux administrations concernées d’y parvenir tout en respectant notre droit et les délais de recours pour les demandeurs. Sur ce point, le Gouvernement a fermé la porte à tout engagement concret.
- Oui à la suppression du délit de solidarité. Les Françaises et les Français ont, au gré de notre histoire, montré une grande générosité. Par son texte, le Gouvernement veut faire de cette générosité un délit : ce serait, là aussi, une première et ce n’est pas acceptable.
- Oui à un accès organisé au marché du travail pour les demandeurs d’asile. Beaucoup de nos concitoyens ne comprennent pas que les demandeurs d’asile soient privés de cette possibilité, alors que nombre d’entre eux disposent de compétences acquises dans leur pays et qui leur permettent d’être immédiatement employables et autonomes.
- Oui, à la définition d’un droit à la régularisation pour les « ni-ni », ces étrangers qui ne sont ni expulsables, ni régularisables comme les enfants majeurs d’une personne obtenant le statut de réfugié.
Déclaration au PS82
Parti socialiste : conseil national
Ce samedi 27 janvier, s’est tenu le Conseil national qui a entériné les candidatures à la fonction de premier secrétaire national du Parti socialiste.
J’entends ici ou là certains expliquer que des candidatures auraient été écartées. C’est en réalité assez désolant. Le PS est l’un des rares partis politiques à pratiquer depuis de nombreuses années la démocratie directe, c’est à dire celle qui permet à chaque militant de s’exprimer sur la ligne à adopter et d’élire le premier secrétaire national. En tant que parti, il a le droit de se fixer des règles de recevabilité des candidatures, règles votées par les militants. Ces règles prévoient qu’une candidature est recevable si elle dispose de parrainages correspondant aux signatures de 5% du conseil national (soit 16 signatures). Je crois que quand on a l’ambition de briguer le suffrage des militants, il n’est pas incongru de commencer par obtenir 16 signatures de membres du conseil national.
La Fabrique (motion D), courant né lors du congrès de Poitiers avec Karine Berger, Yann Galut, Alexis Bachelay, et de nombreux camarades, disposait des 16 signatures de membres du conseil national nécessaires pour pouvoir déposer un texte d’orientation et avoir une candidature à la fonction de premier secrétaire national.
Depuis 2015, la Fabrique s’est construite autour de l’objectif de renouvellement, que ce soit dans sa représentation (mise en œuvre réelle de la parité, « nouvelles têtes » qui ont rejoint le Conseil national) ou que ce soit dans sa gouvernance (prise en commun de la grande majorité des arbitrages politiques de notre courant via des conférences téléphoniques régulières auxquelles étaient représentées entre 30 et 40 fédérations, décisions actées par des votes dans les fédérations pour lesquelles nous avons eu la responsabilité d’assurer le pilotage).
Dans le congrès qui s’ouvre, nous avons l’ambition de poursuivre cet objectif de renouvellement pour que notre parti puisse retrouver l’attractivité que ses idéaux et ses idées nous semblent mériter. Pour cela, nous avions 2 options : déposer un texte d’orientation avec un premier ou une première signataire qui aurait alors eu vocation à être candidat ou candidate à la fonction de premier secrétaire du PS (nous avions le nombre de signatures requises pour le faire), ou faire en sorte que cet objectif trouve un écho plus large. C’est cette seconde option que nous avons choisie, considérant que dans l’état actuel de notre parti, la priorité est à sa survie et que cette survie passe nécessairement par le rassemblement.
Nous avons fait le choix, également avec le mouvement des fédérations autour de son manifeste, de nous allier à Olivier Faure. Nous considérons qu’Olivier porte à la fois cette capacité de rassemblement et donne des gages de renouvellement que ce soit pour la gouvernance de nos fédérations qui ne peuvent pas rester dans un lien de subordination au national, que ce soit pour la mise en avant des nombreux talents que compte notre parti et qui ont parfois été bloqués, que ce soit enfin dans la capacité à dépasser les anciens schémas de pensée.
Nous pensons que pour ce congrès peu importe d’où nous venons, ce qui compte est là où nous voulons aller. C’est l’un des engagements pris par Olivier Faure. C’était aussi ce qu’avait dit François Mitterrand en octobre 1974 lors des assises du socialisme qu’il qualifiait de « confluent où se rejoignent des fleuves ». Il avait même ajouté : « Qui avait raison et d’où venait la source… l’histoire le dira. Mais je vous en prie, mes chers camarades, justifiez cet effort ».
Tour de France du contre-budget : Niort, mercredi 24 janvier 2018
Tour de France du contre-budget : Chaumont, mardi 16 janvier 2018
Le mardi 16 janvier, je me suis rendue à Chaumont à la rencontre des militants de la fédération de la Haute-Marne.
Voici le lien vers l’article du Journal de la Haute-Marne
Congrès du PS : mise au point
Dans un peu plus de 3 mois se tiendra le congrès du Parti socialiste qui a 2 objectifs : fixer la ligne politique du PS et élire un premier secrétaire ou une première secrétaire ainsi que les responsables départementaux.
Logiquement, les uns et les autres débattent, mettent sur la table des idées et cherchent à rassembler autour des positions qu’ils ou elles souhaitent défendre. Cette période de débat est saine et indispensable dans toute démocratie.
Ce qui n’est pas sain en revanche, c’est de constater que des camarades prennent la liberté de parler au nom et à la place des autres. J’ai eu la désagréable surprise en lisant la presse du jour de voir que certains se sont exprimés à ma place. C’est désagréable parce que les propos imputés ne sont pas exacts. C’est également désagréable parce que c’est sous-entendre que les femmes – qui plus est élues – ne disposeraient pas de l’autonomie pour s’exprimer par elles-mêmes. C’est désagréable enfin parce que c’est s’asseoir sur ce que j’ai pu dire mardi 9 janvier devant 80 responsables socialistes, sauf à ce que ces derniers aient tous été frappés d’une amnésie collective.
Aussi, je remercie ceux qui ont jugé nécessaire de parler à ma place d’y renoncer à l’avenir : ce sera plus élégant et évitera tout malentendu.
Afin que les choses soient bien claires, voici le positionnement que j’ai adopté pour ce congrès et que j’ai exprimé lors de la réunion qui s’est tenue au siège du PS à Solférino :
1. Je fais le constat, avec d’autres, que le PS ne compte pas aujourd’hui dans ses rangs une figure de la stature d’un François Mitterrand dotée d’une aura politique et intellectuelle susceptible d’entraîner une adhésion très large.
Des lors, le ou la camarade qui deviendra premier ou première secrétaire le sera non pas « intuitu personae » mais à l’issue d’une construction de sa candidature.
Cela n’a rien de choquant, et l’histoire du Parti socialiste montre que sa gouvernance s’est souvent appuyée avec succès sur le collectif. L’exemple le plus récent est la « dream team » que constituait le trio Jospin / Aubry et DSK en 1997 : ce trio s’appuyait sur 3 personnalités fortes, aux orientations politiques pas totalement équivalentes mais sur la base desquelles ils ont bâti des compromis qui ont transformé et relevé la France. Quand ce trio s’est dissous pour différentes raisons, il n’a malheureusement pas été remplacé et l’efficacité et l’attractivité du PS ont été moindres.
2. Le second constat porte sur les militants. Depuis 2012, sans doute plus de la moitié nous a quittés, fatigués des « gueguerres » intestines, des petites phrases assassines des uns sur les autres et de notre incapacité globale à jouer collectif. Le PS s’est mis peu à peu à ressembler à un orchestre fou où chacun voulait jouer sa partition sans se soucier des autres ce qui a abouti à une cacophonie qui a détruit toute partition aussi belle soit elle.
Parallèlement, les militants qui sont les meilleurs capteurs du pouls du pays n’ont pas été écoutés : je pourrai vous citer toutes les motions votées par le conseil fédéral du PS de Tarn-et-Garonne, qui ont été transmises à Paris et qui sont restées lettres mortes sans même faire l’objet d’un accusé de réception. Pour en avoir discuté avec plusieurs premiers secrétaires fédéraux, je sais que le 82 ne fut pas une exception.
3. Face à ce double constat, nous avons décidé avec Sébastien Vincini, premier secrétaire fédéral de la Haute-Garonne, Emmanuel Grégoire, premier secrétaire fédéral de Paris, Nicolas Brien, premier secrétaire fédéral de l’Allier, Gabrielle Siry co-initiatrice d’un collectif de jeunes cadres du PS, et de nombreux camarades de proposer une démarche de construction à la fois d’une motion et d’une candidature pour la fonction de premier secrétaire national.
Cette démarche commune vise à redéfinir ce que doit être la gouvernance du PS avec des engagements fermes à l’égard des militants et à cranter de manière concrète et explicite notre vision pour la société française sur l’ensemble des grands enjeux allant de la transformation écologique de notre pays à notre positionnement européen, en incluant bien sûr la construction d’un nouveau progrès économique et social pour le 21eme siècle ainsi que la déclinaison de la République sur tous les territoires de France ou encore la place que nous voulons donner au numérique dans toutes ses composantes. Elle pose enfin l’exigence de renouvellement suite aux défaites que nous avons subies au printemps 2017.
4. Cette démarche ne ferme la porte à personne, et certainement pas aux camarades qui ont fait le choix d’annoncer leur candidature en solo. Mais vu le nombre de signatures qu’elle a engrangées depuis dimanche dernier, elle n’entend pas non plus se contenter d’un rôle de faire valoir ou de figuration dans le congrès.
En sus de ce que j’ai indiqué mardi 9, un dernier commentaire : si le compte n’y est pas, cette démarche est en capacité de disposer du nombre de parrainages requis (16 membres du conseil national) pour déposer une motion, avec bien sûr un premier ou une première signataire.
Pascale Garrigues
Photo prise en 2007 à Montauban : Ségolène Royal et Pascale Garrigues
Notre camarade et amie nous a quittés ce jour des suites d’une maladie foudroyante qui ne lui a laissé aucune chance. C’est un choc pour nous toutes et tous, et une immense perte pour toutes celles et tous ceux qui l’ont connue et aimée, pour tous ses amis.
Pascale était une femme pétillante, de la trempe de celles qui croient plus que tout en la vie, de ces battantes qui prennent les choses et les difficultés à bras le corps, de celles qui cultivent, sans que cela ne semble leur coûter, un optimisme de combat. Cette force de caractère et cette volonté, Pascale, les avait mises au service de causes qui lui tenaient à cœur : les droits des femmes d’abord. Elle fait ainsi partie de ces figures qui ont compté dans notre département, en portant haut et fort ces droits que ce soit par la voix du planning familial, ou en intervenant auprès des adolescents et adolescentes dans les collèges et les lycées ou encore au gré des discussions quotidiennes. C’est une bataille de conviction qu’elle a menée, sans rien lâcher, et qui a permis de vraies avancées.
Parmi les autres batailles de Pascale, il y a bien sûr les engagements politiques au sein du PS82. En 2007, c’est elle que Ségolène Royal a désignée comme mandataire pour le Tarn-et-Garonne : chacun se souviendra de l’énergie que Pascale a mise dans cette campagne difficile et qui avait pour ligne de mire l’accession d’une femme à la Présidence de la République. Forte de cette expérience, Pascale s’engage cette fois sur son nom, en étant candidate du PS à Montauban pour les élections cantonales de 2008.
Au-delà de ses engagements publics, il y a la femme et l’amie dont l’une des facettes vraiment attachantes était le rire – son rire – un rire marqué du sceau de la gentillesse, et un rire qui régale tellement il était communicatif.
58 ans, ce n’est pas un âge pour mourir. A Patrice, son mari, je souhaite lui dire que nous sommes de tout cœur avec lui. A ses filles, Marie et Pauline, je veux les assurer de toute notre affection. A Nora et Martin, ses deux petits-enfants dont elle était si fière, je formule le vœu qu’ils gardent toujours en mémoire les moments de complicité chaleureuse et espiègle qu’elle aimait à partager avec eux.
Pour le dernier au-revoir, la famille ne souhaite ni fleurs ni couronnes. Mais il y a la possibilité de faire un don à la ligue contre le cancer 82 (https://www.ligue-cancer.net/cd82/journal)