Conseil municipal du 6 février : le premier de l’année!

Communiqué Montauban Demain

Par Montauban Demain (José GONZALEZ, Arnaud GUITARD, Arnaud HILION, Valérie RABAULT, Carole SCHUMANN, Gaël TABARLY)

Retour sur ce premier conseil municipal de l’année 2018, avec notamment plusieurs délibérations sur des délégations de services publics ou des chantiers réalisés pour la ville.

Au vu des délibérations mises au vote, nous estimons que la majorité municipale se révèle insuffisamment combattive pour protéger les intérêts des contribuables montalbanais.

Ainsi, sur la place Prax Paris, un expert judiciaire a estimé que les fuites d’eau de la fontaine étaient de la responsabilité des constructeurs. Il a évalué à 95 000 euros les travaux à réaliser. La majorité municipale, pourtant prompte à saisir le tribunal à tout va, a accepté de transiger avec les grandes entreprises responsables des travaux pour un coût moindre que celui prévu par l’expert, et ce sans garantie donnée au conseil municipal sur la nature exacte des travaux réalisés puisque les devis, pourtant contractuels, ne nous ont pas été transmis malgré nos multiples demandes.

Autre sujet : les concessions de parking. La chambre régionale des comptes avait publié en décembre 2016 un rapport d’une grande sévérité sur la gestion de la concession par la majorité de Mme le Maire, lui reprochant de ne pas gérer au mieux l’argent des Montalbanais. Lors du conseil municipal, le 1er adjoint, Mr Levi, nous a grosso modo expliqué qu’il était trop compliqué de mettre en œuvre ce que demandait, pourtant avec bon sens, la chambre régionale des comptes.

Dernier exemple : une délibération a concerné la cession d’un chemin par la ville. Sur le plan financier, cette délibération n’a aucun impact significatif. Néanmoins nous considérons qu’elle donne un mauvais signal : en effet, deux riverains, dont la nièce de Mme le Maire, ont au fil du temps « privatisé » un chemin, sans en avoir le droit. La délibération concernée a consisté à « régulariser » cette situation : elle a été votée par la majorité municipale.

Enfin, a également été abordé le festival « Montauban en scènes », que Mme le Maire a créé en 2015 car elle estimait que la mairie dépensait trop d’argent pour des festivals qui avaient pourtant une vraie valeur culturelle et de création, et qui constituaient un vrai rayonnement pour Montauban : « Alors chante », le festival de jazz, et le festival de danse Danses en scène. Pour ce festival, le plan de financement présenté par Mme le Maire montre que le coût pour le contribuable montalbanais est 2 fois supérieur à celui qu’il était auparavant au travers des subventions accordées. Surtout, cet argent sert à rémunérer des grandes sociétés de production, alors qu’avant les subventions servaient à rémunérer de la vraie création.

En conclusion, nous souhaitons que la majorité municipale soit plus soucieuse des deniers du contribuable montalbanais.

 

Centre universitaire de Montauban : notre réaction aux propos du conseil départemental

Nous, élus de Montauban Demain, avons pris connaissance du communiqué du conseil départemental de Tarn-et-Garonne, suite à la décision de Madame le Maire et sa majorité de se désengager du centre universitaire.
Contrairement à ce que laisse entendre ce communiqué, tous les élus n’ont pas voté cette décision. Si la majorité a approuvé ce désengagement, nous avons voté contre. Nous avons également dénoncé cette décision qui conduit à prendre en otages les étudiants montalbanais et tarn-et-garonnais pour régler des bisbilles qui durent depuis des années entre la majorité municipale de Montauban et le conseil départemental de Tarn-et-Garonne. Rappelons que le centre universitaire doit sa naissance à la convention signée par Roland Garrigues, alors député maire de Montauban et Jean-Michel Baylet, alors président du conseil départemental.
Nous considérons que les étudiants sont les grands perdants de cette décision. Alors que Montauban est la 2eme ville de l’ancienne région Midi Pyrénées, elle arrive en queue de peloton derrière Albi, Tarbes, Rodez …pour le nombre d’étudiants. Ce manque d’offre pour poursuivre ses études nuit aux jeunes de notre territoire dont les parents n’ont pas forcément les moyens financiers de les envoyer poursuivre des études à Toulouse. La décision prise par la majorité municipale à Montauban risque d’accentuer ce déficit de places pour les étudiants. Nous la dénonçons.

Conseil municipal du jeudi 23 novembre

L’avenir de l’abattoir de Montauban a de nouveau été débattu lors du conseil municipal du 23 novembre. Madame le maire nous a indiqué qu’une solution devrait prochainement voir le jour avec la privatisation de l’abattoir et son rachat par une association de plusieurs actionnaires (3 actionnaires principaux et une association d’éleveurs et de bouchers de notre territoire).
Nous avons majoritairement estimé pour notre part qu’il n’est pas possible d’accepter une declassification de l’abattoir sans avoir des assurances de la part des potentiels repreneurs, et qu’avant de renoncer au caractère municipal de l’abattoir, il eut mieux valu attendre que l’offre des repreneurs soit déposée.
Autre sujet : le débat d’orientation budgétaire pour l’année 2018. Ce débat permet de prendre connaissance des hypothèses retenues par la majorité pour construire le budget 2018 et des grandes orientations qu’elle compte mettre en œuvre. À ce stade, la majorité reconnaît qu’il reste plusieurs points non précisés, nous nous prononcerons donc sur la seule proposition de budget qui sera faite début 2018.
Sur les décisions prises par Madame le Maire, nous regrettons une forme d’acharnement judiciaire. Ainsi la mairie qui a déjà perdu 2 procès contre la Mutualité française (en 1ère instance et en appel) va désormais saisir la Cour de Cassation à propos de la nouvelle crèche, ce qui risque bien entendu d’entraîner des frais importants.
Enfin, Valerie Rabault et Arnaud Hilion ont voté contre la vente d’un terrain de plus de 8000m2, appartenant à la ville, à Thierry Echeyne, estimant qu’il n’y avait pas eu assez de garantie en matière de publicité de la vente. Dans le contexte actuel de resserrement de gouvernance de la vie publique, ils ont estimé nécessaire que toutes les garanties soient prises lorsque des transactions concernent des personnalités publiques.

Conseil municipal de Montauban du 27 octobre 2017

Lors du conseil municipal qui s’est réuni ce 27 octobre, de nombreuses délibérations ont porté sur les délégations de service public de la ville de Montauban. Les termes de ces délégations révèlent la manière avec laquelle la majorité de Madame Barèges entend protéger ou non le patrimoine de la ville, ainsi que le pouvoir d’achat des Montalbanaises et des Montalbanais.

  • Ainsi, concernant le transfert à Véolia de la gestion de l’eau potable de la ville en 2012, nous constatons qu’il a entraîné une augmentation de la facture d’eau pour les Montalbanaises et les Montalbanais de l’ordre de 4%, ce qui reste légèrement supérieur à l’inflation constatée dans notre pays sur la même période. Cette augmentation ne peut s’expliquer par le fait que Véolia ferait plus de renouvellement de réseaux qu’ailleurs, car justement le renouvellement du réseau montalbanais serait de 20% inférieur à la moyenne nationale (d’après les données mises en ligne pour 2016 par l’observatoire nationale des services d’eau et d’assainissement). Par ailleurs, le réseau de canalisations d’eau potable présente près de 4 kms de canalisations en amiante-ciment. Ce matériau est réputé pour être stable, c’est-à-dire éviter la diffusion de fibres d’amiante dans l’eau de distribution. Néanmoins, sa durée de vie n’est pas éternelle, aussi nous demandons l’établissement d’un plan de remplacement rapide de ces conduites en amiante ciment.
  • Concernant l’abattoir municipal, Madame Barèges a décidé de mettre fin au service public et de le privatiser. Elle justifie cette décision au regard des pertes d’exploitation enregistrées qui s’élèvent à près de 200 000€ par an.

Si nous ne nions pas les difficultés qui découlent de la baisse des volumes, nous observons qu’il y a là encore deux poids deux mesures. Ainsi, la majorité municipale estime que 200 000 € de subventions publiques à l’abattoir, c’est trop… mais dans le même temps elle n’hésite pas à augmenter de près de 350 000€ les coûts d’honoraires d’avocat et de contentieux depuis la dernière élection !

Pour notre part, nous estimons que plutôt que dépenser de l’argent public dans des procès à tout va dont la plupart ont été perdus par la mairie, il serait préférable de l’économiser, et de l’orienter vers des activités économiques qui ont un sens pour notre territoire. Parmi ces activités figure l’abattoir municipal qui ne doit pas être privatisé.

  • Enfin, concernant la piscine Ingréo, la majorité municipale a décidé d’allonger de 3 mois le mandat de Vert Marine (jusqu’au 30 juin 2018) et de demander à un acteur privé de gérer la piscine pendant les 5 prochaines années (c’est-à-dire jusqu’au 30 juin 2023)

Or le bilan que nous tirons des 3 années de gestion (2014-2016) par un privé est loin d’être aussi bénéfique pour les contribuables montalbanais que ne le dit Madame le Maire. Ainsi, le contrat initial liant la mairie au gestionnaire privé prévoyait que la ville de Montauban lui verse chaque année 696 000€. En réalité, sur la période 2014-2016, la ville de Montauban a payé 84 623€ de plus que prévu !!!… alors même que l’ensemble des prestations inscrites au contrat n’a pas été réalisé comme l’avait d’ailleurs reconnu la majorité lors du conseil municipal d’octobre 2016 (réserve sur des travaux réalisés, jacuzzi trop petit, …).

Au final, nous regrettons que les délégations de service public prises par la majorité municipale ne soient pas plus rigoureuses dans les conditions demandées au délégataire.

Arnaud HILION, Valérie RABAULT, Gaël TABARLY, pour Montauban Demain

Montauban : merci à la police municipale et à la police nationale

Cet après-midi à Montauban, une dame a été blessée par un homme avec un couteau devant la Poste et le crédit mutuel. Des informations que nous avons, ses jours ne sont plus en danger.

Merci à la police municipale et à la police nationale pour leur action rapide, courageuse et efficace, qui a permis de mettre fin aux agissements de l’agresseur et d’éviter qu’il y ait plus de victimes.

Portes ouvertes du centre universitaire de Montauban

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Samedi 4 février, portes ouvertes au centre universitaire ! Nous y étions, avec Dominique Sardeing-Rodriguez (présidente du groupe PS au conseil départemental), Cathie Bourdoncle (conseillère départementale de Montauban), Patrice Garrigues (conseiller régional d’Occitanie) et Olivier Fournet (qui ce jour là avait sa casquette d’inspecteur directeur de la formation au rectorat de Toulouse).

Nous avons échangé avec :

  • Madame Mouannes (vice-présidente de l’université Toulouse 1 Capitole, en photo ci-dessus) pour la filière droit ;
  • et Monsieur Daniel Lacroix (président de l’université Toulouse 2 Jean Jaurès) pour les filières proposées à Montauban par l’Institut Supérieur Couleur Image Design (ISCID)

Ce fut l’occasion de constater une nouvelle fois l’excellence des formations proposées et la spécificité du campus de Montauban qui conserve une taille humaine, ce qui permet un suivi plus rapproché des étudiants.

Ce fut aussi l’occasion d’aborder la question des conditions matérielles du campus… car rappelons-le, c’est le conseil départemental qui porte à 100% les frais de fonctionnement du centre universitaire (cela doit être le seul conseil départemental à agir ainsi), la majorité actuelle de la mairie de Montauban montrant peu d’empressement à investir pour les étudiants. Pour que les étudiants aient un cursus le plus complet possible, il faudrait qu’ils puissent pratiquer le sport. Or à ce jour aucune salle n’est mise à leur disposition par la mairie de Montauban. Heureusement, ils bénéficient désormais d’un accès à prix réduit à la piscine, la différence entre le prix réduit et le prix normal de l’entrée étant prise en charge par … le seul conseil départemental.

Voici le lien vers le centre universitaire de Tarn-et-Garonne, et ci-dessus quelques photos des réalisations des étudiants

Conseil municipal du 2 novembre 2016

Communiqué de Montauban Demain suite au conseil municipal du 2 novembre 2016

Il était un temps où Montauban était en tête d’affiche, avec 3 festivals qui n’existaient nulle part ailleurs et qui nous identifiaient bien dans la région et même dans toute la France. C’était le mois de mai avec les découvertes « d’Alors chante » qui pendant 30 ans a donné du souffle à la chanson francophone, c’était la première quinzaine de juillet avec les voix trentenaires du festival de jazz de Montauban, c’était enfin la seconde quinzaine de juillet avec ses « danses en places » qui ravissaient le public venu des quatre coins du Tarn-et-Garonne… Chaque festival attirait son public, content de se retrouver à Montauban et d’y venir parfois de loin.

Mais ce temps-là est bel et bien révolu depuis que la maire de Montauban a décidé d’y mettre un terme sans préavis. Elle a remplacé ces 3 joyaux par un pseudo festival consistant à acheter sur catalogue des spectacles clef en main auprès de maisons de production parisiennes qui n’ont plus rien de local … Peut-être considère-t-elle qu’il n’y a chez nous aucun talent à faire monter sur scène.

Ce soir, lors du conseil municipal, elle a pour la 1ère fois mis à l’ordre du jour ce « pseudo festival », qui en 2016 a  eu 14 000 entrées payantes. On a ainsi découvert un budget avoisinant les 1 million d’euros reposant sur 600 000 euros de subventions pressenties  ou demandées. Quelle que soit la collectivité qui les verse, ces subventions publiques émanent toujours de vos impôts. Ainsi la mairie  veut utiliser vos impôts pour payer des grandes sociétés de production plutôt que soutenir la création comme c’était le cas auparavant

Les intérêts de la ville sont bradés

Voici notre communiqué suite au conseil municipal

Les intérêts de la ville sont bradés

Il y a quelque temps, la maire de Montauban a indiqué accepter entreprendre les travaux de rénovation du clocher de l’église de l’Immaculée conception, qui a été fragilisé par la tempête du 31 août 2015 au point d’en devenir dangereux.

Attention, cette rénovation est acceptée par la mairie, à condition de se faire sans le remontage de la flèche, dont le coût est estimé autour de 700 000 euros. C’est effectivement beaucoup d’argent. Mais cette flèche marque depuis plus de 150 ans l’entrée Est de Montauban, elle fait partie intégrante de notre patrimoine dont la mairie a la responsabilité depuis la loi de 1905.

Mais comme souvent à Montauban, il y a 2 poids 2 mesures. Ainsi, d’un côté la mairie ne veut pas débourser 700 000 euros de plus pour la flèche de l’église de l’Immaculée conception, mais de l’autre s’empresse de faire cadeau de plus de 300 000 euros à la société qui exploite la piscine INGREO (rappelons que cette dernière reçoit déjà 900 000 euros par an de la mairie, payés avec vos impôts). A l’occasion du conseil municipal du 6 octobre, la maire de Montauban a demandé à sa majorité de voter « un avenant transactionnel » supplémentaire avec la société qui exploite la piscine : cet amendement dit tout simplement que la mairie renonce à réclamer pour près de 300 000 euros de pénalités à la société qui exploite la piscine.
Bilan de l’opération de Madame le Maire : non au patrimoine, oui aux intérêts financiers de la piscine.

Pour Madame le Maire, les amoureux de Montauban et de son sublime patrimoine – y compris religieux – n’ont qu’à se faire une raison : ils comptent moins à ses yeux, que les sociétés du CAC 40 avec lesquels elle conclut des contrats de concession, en en faisant tranquillement payer les avenants qui s’accumulent au fil des ans par les impôts des Montalbanais. En février 2015, la Cour des comptes l’avait bien dit : le contrat signé par la maire de Montauban fait partie « des contrats ne protégeant pas toujours les intérêts de la personne publique ». A cette observation la maire de Montauban avait répondu « je vous informe que ce rapport n’appelle pas d’observation de ma part ».

 

La maire de Montauban prive de salle de sport les collégiens de Ingres, Jean Jaurès et Olympe de Gouges, pour régler ses différends avec le président du conseil départemental qu’elle a contribué à faire élire

La maire de Montauban prive de salle de sport les collégiens de Ingres, Jean Jaurès et Olympe de Gouges, pour régler ses différends avec le président du conseil départemental qu’elle a contribué à faire élire 

Ce jeudi 21 juillet s’est tenue à Montauban une séance de conseil municipal.

Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que Madame le maire a choisi la fin juillet pour dénoncer en catimini une convention qui permet aux collégiens de Montauban d’utiliser des équipements municipaux pour pratiquer le sport scolaire.

Cette convention avait été signée par les maires socialistes Hubert Gouze puis Roland Garrigues, pour permettre aux collégiens des collèges Ingres, Jean Jaurès et Olympe de Gouges d’avoir leur cours de sport dans des équipements municipaux.

Les élus de la majorité de Madame le Maire ont voté pour la dénonciation de cette convention. Nous avons voté contre… pas tant sur la légitimité à vouloir renégocier une convention dans le cadre de la loi, mais sur la méthode. Attendre la fin juillet pour dénoncer une convention, alors que la rentrée scolaire est dans un mois, revient tout simplement à prendre en otage les collégiens montalbanais ! Et cela, nous ne l’acceptons pas.

Le vote de la majorité municipale signifie que si un accord n’est pas trouvé en août entre Madame le Maire et le président du Conseil départemental, alors les collégiens de Ingres, Jean Jaurès et Olympe de Gouges n’auront plus d’endroit pour pratiquer le sport scolaire en septembre 2016, puisque Madame le Maire leur fermera les portes des installations municipales..

Cette décision de Madame le maire est uniquement la conséquence de ses différends avec le président du Conseil départemental… qu’elle a pourtant aidé à se faire élire en 2015. Il est insupportable que des élus prennent en otage l’intérêt public, pour régler leurs différends. Cette situation intervient alors que Madame le Maire vient d’apprendre que le tribunal administratif de Toulouse lui avait donné tort, dans une des procédures qu’elle a intentées contre le conseil départemental.

 

Pauline BLANC

José GONZALEZ

Arnaud GUITTARD

Valérie RABAULT

Carole SCHUMANN

Gaël TABARLY

 

Non à l’augmentation de la cantine scolaire

Voici notre communiqué suite au conseil municipal

Pour Montauban Demain

Arnaud Guitard

Valérie Rabault

Gael Tabarly

 

Non à l’augmentation  de la cantine  scolaire

C’est sous couvert de « simplification des démarches administratives des familles » que Mme le maire et sa majorité ont augmenté la cantine scolaire. Cette augmentation touchera en priorité les classes moyennes : un couple avec 2 enfants, ayant entre 2300 et 3300 € de revenus par mois, devra débourser à la rentrée prochaine près de 36 euros de plus pour la cantine de ses enfants (54 euros s’il a 3 enfants). Après l’augmentation des tarifs des transports de l’an dernier, celle de 120 euros de la taxe d’habitation et de la taxe foncière en 2016, Mme le Maire et sa majorité finiront par coûter à ce couple plus de 200 euros de plus en moins d’une année !

Mme le Maire justifie ces hausses en accusant l’Etat. Elle oublie de dire que 1,5 millions d’€ ont été octroyés par l’État à la ville pour accompagner ses habitants pour la rénovation énergétique. Elle oublie de mentionner les 2 millions d’euros (État + ANAH) pour le contrat de mixité qui vise à embellir la ville. Elle éclipse les 3 postes d’enseignants qui n’ont pu être affectés par le Ministère de l’Education Nationale faute de salles de classe pour les accueillir.

Avec près de 150 millions d’euros de dettes cumulées à Montauban, Mme Barèges n’a plus les moyens de financer ses dépenses prestigieuses (la future patinoire, …..) : c’est donc à vous qu’elle demande de payer.

Enfin à Montauban tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.  Quand la mairie cède un parking situé résidence Villenouvelle, elle le vend 6700 euros hors taxe à un citoyen montalbanais mais seulement  6030  euros hors taxe (soit près de 700 euros de moins) lorsque l’acheteur est une conseillère municipale de l’équipe de Mme Barèges.