Congrès du secours populaire de Tarn-et-Garonne

Ce samedi, j’ai assisté au congrès départemental du Secours Populaire. Ce dernier joue un rôle crucial auprès de nombreuses familles, que ce soit pour l’aide alimentaire ou encore l’accès des enfants aux vacances. Le soutien apporté par le Secours populaire doit énormément à tous les bénévoles qui s’engagent et que je souhaite chaleureusement remercié. Ce soutien est conditionné par les moyens financiers qui lui sont accordés. C’est pourquoi, je suis revenue sur les récentes évolutions voulues par le Gouvernement et dont certaines sont inquiétantes.

  1. Les conséquences de la politique du Gouvernement sur le niveau de soutien aux associations

Depuis 2017, les associations faisant appel à la générosité du public subissent de plein fouet la politique du Gouvernement, qui a fortement contribué à déstabiliser les associations et à diminuer le niveau des dons :

  • Baisse des créations d’emplois aidés

Depuis 2017, le Gouvernement a procédé à une réduction drastique des créations d’emplois aidés, qui sont passées de 310 000 en 2017 à 100 000 en 2019 soit une baisse de 65 %.

Pour le Tarn-et-Garonne, la baisse se poursuit également en 2019 avec 365 créations de contrats aidés contre 996 en 2017 et près de 2200 en 2016.

De plus, le taux de prise en charge des nouveaux contrats aidés du Gouvernement est inférieur aux anciens contrats aidés : avant l’Etat payait 70% du coût; aujourd’hui il en paie 50%. De plus ces nouveaux contrats sont soumis à des prescriptions spécifiques en matière d’accompagnement et de formation.

  • Impact de la suppression de l’ISF

Lorsqu’il existait, l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) offrait la possibilité aux personnes qui y étaient assujetties, de réduire le montant de leur impôt en faisant un don à des associations, notamment à des associations d’aide aux personnes. Comme le Gouvernement a supprimé l’ISF et l’a remplacé par l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière), cette possibilité de réduction de l’impôt à payer a mécaniquement été réduite.

D’après les chiffres communiqués par France Générosités, la suppression de l’ISF a entraîné en 2018 une baisse des dons reçus de 150 millions d’euros.

  • Conséquence de la hausse de la CSG

Dans une étude publiée en avril 2019, France Générosités estime que parmi les donateurs retraités, 1 sur 5 a déclaré avoir réduit le montant de son don du fait de l’amputation de son pouvoir d’achat consécutif à la hausse de la CSG pour les retraités

  • Réforme des règles du mécénat d’entreprise prévue pour 2020

Dans le projet de loi de finances pour 2020, les règles sur le mécénat vont être modifiées, ce qui aura peut-être des conséquences sur les dons. Ces conséquences devraient toutefois être plus limitées que celles évoquées précédemment.

  1. Avenir du Fonds européen d’aide aux plus démunis
  • Etat des lieux du FEAD

Le Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) joue un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté en soutenant les actions menées par les pays de l’Union européenne pour apporter une assistance matérielle aux plus démunis (aide alimentaire, distribution de vêtements et d’autres biens matériels).

De 2014 à 2020, la dotation FEAD de la France s’élève à 587,39 millions d’euros. Son financement se répartit de la façon suivante : 499 millions d’euros (85 %) financés par l’Union européenne et 88 millions d’euros (15 %) par des crédits nationaux.

La France se place ainsi à la 3ème place des Etats membres qui bénéficient le plus du FEAD, derrière l’Espagne et l’Italie.

En 2018, l’enveloppe du FEAD s’est élevée à environ 84 millions d’euros. Au niveau national, le Secours populaire a perçu 32 % de cette somme, soit près de 27 millions d’euros.

Comme d’autres États membres, la France a choisi de consacrer la totalité de son enveloppe FEAD à la lutte contre la précarité alimentaire, en achetant des denrées alimentaires pour le compte de quatre associations : le Secours populaire français, la Croix-Rouge française, Les Restos du cœur et la Fédération française des banques alimentaires. Le FEAD représente donc une source importante de l’approvisionnement de ces quatre associations.

  • Des incertitudes sur l’avenir du FEAD

Une forte diminution du budget consacré au FEAD serait à l’étude dans le cadre du prochain budget européen pour la période 2021-2027.

D’après les premiers chiffres communiqués par la Commission européenne, les crédits alloués au FEAD au niveau européen devraient diminuer de près de moitié pour la période 2021-2027, passant sur sept ans de 3,8 milliards actuellement à 2 milliards d’euros.

Alors que près de 9 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, cette baisse serait un très mauvais signal adressé aux associations qui œuvrent au quotidien afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Le 4 décembre 2018, j’ai donc interpellé la Ministre des Affaires européennes sur cette question.

Dans sa réponse du 18 décembre 2018, la Ministre a reconnu qu’il était nécessaire d’apporter « des clarifications supplémentaires » concernant la proposition de la Commission européenne, sans pour autant avoir à ce jour apporté des réponses concrètes à ces interrogations.

Pour aller plus loin : voici le lien vers ma question et la réponse de la Ministre :

http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-14824QE.htm

 

 

A Montauban est enterré le dernier président de la République espagnol, Manuel Azana mort en 1940. Cette tombe est le symbole d’une page importante de l’histoire espagnole, que le franquisme a cherché à gommer. Parce que le processus qui consiste à regarder l’Histoire en face est toujours long, cette tombe n’a eu jusqu’à très récemment aucune reconnaissance officielle.

Cette reconnaissance a désormais eu lieu, grâce aux Socialistes espagnols.

  • En janvier 2015, José Luis Rodríguez Zapatero, ancien président du gouvernement, est venu à Montauban, se recueillir sur la tombe de Manuel Azana.
  • Le 24 février 2019, à l’occasion des 80 ans de la Retirada, Pedro Sánchez Pérez-Castejón, président du gouvernement en exercice, a inauguré, à Montauban, une plaque sur la tombe de Manuel Azana qui acte l’hommage rendu par le gouvernement espagnol.
  • Samedi, c’est Adrián Barbón, président socialiste de la province des Asturies, qui s’est rendu sur la tombe de Manuel Azana, accompagné par le président et les membres de l’Association Présence de Manuel Azaña qui œuvre depuis de longues années pour la reconnaissance du rôle et de l’action politiques de l’ancien président de la République.
    Avec Jose GonzalezRoland GarriguesArnaud HilionFrançois Molina et aussi de nombreux descendants de républicains espagnols, nous avons eu à cœur d’accompagner Adrian Barbon.

Crédit photo : François Molina, Adrian Barbon

Mobilisation pour la lutte contre le cancer à Montauban et Molières

Ce dimanche, importante mobilisation dans la circonscription pour la lutte contre le cancer, à la fois contre le cancer du sein et contre les cancers qui touchent les enfants :

  • A Montauban, nous nous sommes retrouvés, avec Arnaud HilionArlette FalettiCathie Bourdoncle-LarnaudieLaetitia DesguersAnne-Marie Aynié) place Nationale pour participer aux traditionnelles marche et course dans le cadre d’Octobre rose, opération qui vise à rappeler l’importance du dépistage en matière de cancer du sein. Chaque année, il y a 55 000 nouveaux cas de cancer du sein dont 90% peuvent être guéris s’ils sont soignés à temps.
    Le Tarn-et-Garonne est le 2ème département d’Occitanie, derrière le Gers, pour la proportion de femmes qui se font dépister. Mais cette proportion n’est « que de » 53,6%, ce qui signifie donc qu’il y a encore près de la moitié des femmes en âge de se faire dépister qui ne le font pas.
  • A Molières, Association 1,2,3 Soleil organise pour la 4ème fois un duathlon (course, puis vélo, puis course avec un sacré dénivelé) en faveur d’associations qui œuvrent pour la recherche sur les cancers pédiatriques.
    Un immense merci aux bénévoles qui organisent avec beaucoup de soin et de passion ce duathlon (sur le chemin de la course, les grosses racines d’arbres et endroits un peu dangereux sont signalées afin d’éviter des chutes aux coureurs) !!! Un grand merci aussi aux entreprises et artisans partenaires, et aux coureurs… car sincèrement un parcours dans les Coteaux offre de magnifiques paysages mais le dénivelé rend la course plus sportive !!!

Crédit photo : Laetitia Desguers (pour les 3 premières à Montauban), la 4ème est à Molieres pour la remise des prix.

Le serment de Maraussan – Bernard Cazeneuve

C’est en présence de 1500 militants venus de toute l’Occitanie, de 9 présidents de conseil départemental, de la présidente de région Carole Delga, de députés et de sénateurs (dont Patrick Kanner président du groupe au Sénat venu de Lille),  que s’est tenue la traditionnelle  fête de la Rose de la fédération de l’Hérault !

Bernard Cazeneuve, ancien Premier Ministre, en était l’invité d’honneur. Il a saisi l’occasion pour présenter ses réflexions, sa vision des enjeux de la France, de l’Europe et du monde et pour esquisser quelques pistes et solutions (vous trouverez ci-dessous l’intégralité de son discours).

      

Quelques mots sur la cave coopérative de Maraussan « les vignerons libres »

  • En 1901, 128 viticulteurs décident de se regrouper pour créer la 1ère coopérative viticole de France
  • En 1905, la cave se construit de nouveaux bâtiments au fronton desquels est inscrite la nouvelle devise « Tous pour chacun, chacun pour tous ». La même année, Jean Jaurès visite la cave dont il achète même une part sociale. Voici le lien vers le discours qu’il a prononcé : Mauraussan discours Jaures
  • Depuis, la cave coopérative a parcouru du chemin : elle est ainsi la seule structure de ce type recensée dans le célèbre guide Parker avec 4 vins cités. Elle s’étend sur un vignoble de 3650 ha sur 11 villages et compte près de 600 adhérents. Elle exporte 80% de sa production notamment vers les Etats-Unis. Elle est très active en matière d’innovation avec un virage Haute Qualité Environnementale (HVE).

Petit clin d’œil de l’historie : en 1979 – soit il y a 40 ans – François Mitterrand a visité la cave coopérative !

 

Lire la suite

Rentrée scolaire 2019 en Tarn-et-Garonne

À l’occasion de cette journée de rentrée scolaire, je me suis rendue dans les écoles de Septfonds et de Puylaroque.

Je remercie les chefs d’établissement, les professeurs, les élèves, les parents, les agents municipaux, départementaux et régionaux pour leur accueil ainsi que l’Inspection académique de Tarn-et-Garonne. Je salue tout particulièrement les élus, enseignants et agents des écoles et collèges de Septfonds et de Caussade qui accueillent cette année une 20e de réfugiés Yézidies.

Plusieurs nouveautés de cette rentrée scolaire interpellent :

  • Le dédoublement des classes de CE1 pour les réseaux prioritaires d’éducation (REP) se traduit en réalité par un « dédoublement redoublé ». Ce dédoublement a été mis en place par le gouvernement pour renforcer l’accompagnement d’élèves vivant dans les quartiers dits prioritaires. Or, faute de créations de postes d’enseignants, certaines classes n’ont pu être dédoublées qu’à condition de compter un double niveau (CP / CE1). Ceci est contraire à ce qui a été annoncé par le Gouvernement. C’est pourquoi j’ai interpellé la semaine passée le Ministre de l’éducation nationale (cette interpellation sera publiée au journal officiel le mardi 3 septembre).

Pour mémoire, en matière de créations de postes, il y a eu :

    • entre 2012 et 2017, 69 créations de postes dans les écoles de Tarn-et-Garonne, soit une moyenne de 14 créations par an.

Pour cette rentrée 2019, seule 1 création est prévue et depuis 2017, seuls 2 postes ont été créés (3 postes créés dans le public et 1 suppression dans le privé).

    • entre 2012 et 2017, 190 créations de postes dans les collèges et lycées de Tarn-et-Garonne, soit une moyenne de 38 créations par an.

Pour cette rentrée 2019, seules 20 créations sont prévues, soit deux fois moins que sous le précédent quinquennat.

  • La réforme du lycée qui entre en vigueur pour cette rentrée 2019 suscite des inquiétudes que les récentes déclarations du Ministre de l’éducation n’ont pas levées.
    • Forte baisse des heures d’enseignement ;
    • Inégalités entre les lycées qui pourront proposer par exemple 12 options et les autres qui ne le pourront pas ;
    • Inégalités entre les territoires : parce que les métropoles comptent par définition plusieurs lycées sur leur territoire, un lycéen aura toujours la possibilité de ne pas aller dans son lycée de secteur mais de choisir le lycée qui propose les options souhaitées. Cela sera évidemment impossible pour les lycéens de Tarn-et-Garonne.
    • Absence de coordination avec l’enseignement supérieur pour lequel aucune réforme n’est prévue pour s’adapter à cette nouvelle organisation du lycée. Par conséquent, les anciennes filières ES, L et S vont être recréees artificiellement au travers des options… pour celles et ceux qui disposent des « bons » circuits d’information. En procédant ainsi, le Gouvernement favorise les lycéens dont les familles pourront les aider à construire des parcours rentrant dans les nouveaux critères de Parcoursup. Pour les autres ce sera la loterie.

 

 

Le Tarn-et-Garonne a du talent : 5ème Open d’échecs des Gorges de l’Aveyron

Saint-Antonin accueille du 26 au 31 août l’Open d’échecs organisé pour la 5ème fois par  l’Échiquier des Gorges de l’Aveyron présidé par Philippe Pagès, avec le soutien du comité départemental d’échecs du Tarn et Garonne.

Pendant 5 jours, 60 joueurs s’affrontent. Ils viennent de toute la France, de Russie, et de nombreux pays européens. Pour cet Open, l’Echiquier des Gorges de l’Aveyron a réussi à faire venir de sacrées pointures, dont Olivier Touzane, sacré champion du Monde à Moscou il y a quelques années.

De dos : Olivier Touzane, qui est en train de disputer la finale qu’il a remportée et qui fait qu’il a gagné l’Open. Cette finale a duré 5 heures ; parmi les 2 spectateurs : Philippe Pagès, et moi-même

Mercredi, l’Échiquier des Gorges de l’Aveyron a organisé sous la halle la Fête des échecs, avec 25 parties simultanées, jouées d’une part par Olivier Touzane (qui les a toutes remportées) et face à lui 25 joueurs. A tenter !

Qu’un Open d’échec de ce niveau se tienne pour la 5ème fois à Saint-Antonin Noble Val est un honneur pour notre département. Ceci n’est possible que parce que des passionnés s’investissent depuis plus de 30 ans pour faire découvrir les échecs aux Tarn-et-Garonnais et leur permettre d’acquérir un bon niveau pour participer à des tournois internationaux. Maintenant, c’est Saint-Antonin qui accueille l’un de ces tournois !

 

Inauguration de la maison de santé de Lafrançaise

Une semaine après l’inauguration de la rue Mary Lafon, nous nous sommes de nouveau retrouvés à Lafrançaise ce samedi 13 juillet, cette fois pour l’inauguration de la maison de santé.

Cette maison de santé a été imaginée et conçue par les médecins et professionnels de santé du territoire lafrançaisin et bien sûr par la communauté de communes. Sincèrement, le résultat est magnifique : efficace, fonctionnel et beau.

Cette inauguration me conduit à partager avec vous quelques réflexions :

  1. L’Europe, qui est souvent critiquée voire même décriée par certains, a payé 20% de la facture des travaux. Évidemment, comme il n’y a pas de Monsieur ou Madame Europe pour le dire, on ignore souvent sa contribution décisive pour que les projets aboutissent.
    Parmi les autres financeurs, il y a bien sûr l’Etat, la région Occitanie et le conseil départemental. Au final, le montant restant à payer par la communauté de communes est de près de 45%, soit près de 750 000 euros. Ce montant sera remboursé avec les loyers versés par les professionnels de santé.
  2. Cette maison de santé comporte un magnifique et grand T2 pour les internes en médecine qui viendraient faire leur stage. Honnêtement, je doute qu’ils puissent trouver mieux comme confort
  3. Cette maison de santé illustre la question de l’exercice de la médecine libérale qui jusqu’à il y a peu s’incarnait avec des médecins qui travaillaient 70/90 heures par semaine, faisaient 2 ou 3 gardes dans la semaine et étaient seuls dans leur cabinet. Qu’on le veuille ou non, ce modèle est terminé. Ceci nécessite donc de repenser le modèle de médecine de ville. C’est exactement l’exercice qu’ont mené la communauté de communes, son Président Thierry Delbreil et l’ensemble des professionnels de santé. Au final, chaque professionnel conserve un exercice libéral, mais se regroupe avec des praticiens de nombreuses disciplines ce qui permet une vraie coordination et d’avoir un accompagnement financier de l’Etat. Ce dernier accorde des fonds aux collectivités locales pour le montage immobilier (cf. point 1 ci-dessus) et aux professionnels de santé d’être accompagnés financièrement au démarrage par exemple pour l’équipement informatique et mobilier, et de percevoir une enveloppe financière proportionnelle à la patientèle des médecins).
    Au final, la maison de santé compte 13 professionnels de santé : 2 médecins, 4 infirmières, 2 kinésithérapeutes, 1 sage-femme, 1 psychologue, 1 podologue, 1 diététicien, 1 psychomotricien
  4. Les maisons de santé connaissent un véritable essor. Ainsi en Occitanie leur nombre est passé de 10 en 2010 à 142 aujourd’hui et 28 autres en cours de création. En Tarn et Garonne, nous comptons 11 maisons de santé.
  5. Malgré le progrès indéniable de ces maisons de santé, ceci ne résout pas la question de la pénurie de médecins à laquelle notre département est confronté. Ainsi sur les 195 communes du Tarn-Garonne, 179 sont considérées comme un niveau d’accès aux soins jugé « faible » ou « à surveiller », les professionnels de santé qui s’y installent peuvent donc bénéficier d’aides de l’État.

Voici le lien vers l’article de la Dépêche du Midi

Inauguration à Lafrançaise

 

Ce samedi 6 juillet, le maire, Thierry Delbreil, et le conseil municipal ont inauguré en présence de nombreux élus, la restauration et la transformation des rues Mary Lafon, Traversière, du centre et Charlonne de Lafrançaise.

Le chantier qui a été mené est exemplaire pour au moins 3 raisons :

  1. la méthode choisie par la commune autour d’une réelle concertation avec les commerçants et les habitants dont 2 (Gérard Mauget et Jean Luc Anglas) ont participé à toutes les réunions de chantier avec les elus référents (Gérard Roche et Brigitte Delcasse). MercI également aux entreprises!
  2. le montant de subventions obtenues : presque de 80% du montant hors taxe ! 50% par l’Etat, 16% par La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée représentée par Patrice Garrigues et 12% par le conseil départemental de Tarn-et-Garonne.
    Obtenir un tel niveau de subvention est exceptionnel et tient à la ténacité du Maire et du conseil municipal, et aussi au fait que pour ce qui concerne l’Etat des enveloppes soient disponibles. Pour mémoire, en 2012 l’Etat versait 4 millions euros aux communes du Tarn-et-Garonne par an : ce montant a été triplé sous le précédent quinquennat pour atteindre 13 millions d’euros en 2017. Vendredi, nous avons tenu une réunion à la préfecture pour l’attribution des subventions aux communes qui engagent des travaux et nous nous sommes aperçus que l’actuel Gouvernement baisse pour 2020 ses soutiens à 11 millions d’euros (contre 13,2 millions d’euros en 2017, soit une baisse de plus de 2 millions d’euros)
  3. l’inscription du chantier dans une vision globale d’embellissement et de redynamisation de la commune, avec entre autres la création de la maison de santé, la création du conseil municipal des jeunes qui a mené ses propres projets (terrain multisports), …
    À Lafrançaise la tradition des maires bâtisseurs, incarnée par Hervé Sabatié, se poursuit avec Thierry Delbreil et le conseil municipal !

Passation de commandement au 9ème RSAM

Crédit photo : ALAT

Jeudi 27 juin dernier, s’est tenue – par 37 degrés ! –  la passation de commandement au 9ème Régiment de Soutien AéroMobile (RSAM) de Montauban, entre le colonel Delplancq en fonction depuis juillet 2016 et le lieutenant-colonel Perata. La cérémonie fut présidée par le général Grintchenko qui commande l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) à laquelle le 9ème RSAM est rattaché.

Crédit photo : Claude Servat

Pour les Montalbanais et au-delà pour les Tarn-et-Garonnais, le 9ème RSAM représente une vraie fierté car :

  • il constitue l’acteur central de l’armée pour le soutien aux hélicoptères. Il est le « le magasin central unique des rechanges d’hélicoptères des armées de Terre et de l’air ». Y sont réparés le Tigre, le Caïaman (NH90), … Voici le lien vers une vidéo (2minutes) montrant l’importance du 9ème RSAM en matière de maintenance des hélicoptères
  • il associe sur un même site des personnels militaires, civils et des constructeurs de l’aéronautique qui rivalisent d’expertise pour des matériels extrêmement pointus
  • il emploie 500 personnes

Au cours de la cérémonie, le général Grintchenko a rappelé, avec un enthousiasme chaleureux dans la voix, le rôle clef que joue le 9ème RSAM au sein de l’armée de terre, la nécessité permanente d’adapter les missions à l’évolution des enjeux à la fois technologiques et géopolitiques et l’action déterminante du colonel Delplancq pour la réalisation de ces objectifs.

Voici le lien vers l’article de la Dépêche du Midi

Pour mémoire, sur le même site du quartier Vergnes de Montauban se trouve également un détachement du 3ème RMAT (Régiment du Matériel) qui chaque année réalise le pliage de plus de 100000 parachutes, opération dont la minutie et le professionnalisme conditionnent la sécurité des parachutistes.

 

 

 

Aéronautique, 53ème salon du Bourget : le Tarn-et-Garonne en force

Ce lundi 17 juin, le salon du Bourget a ouvert ses portes. Pour les amateurs d’avion, les démonstrations en vol sont toujours très impressionnantes, révélant au public à la fois l’extrême prouesse des pilotes et les performances technologiques des avions.

Ce salon du Bourget met aussi en évidence le poids de l’Occitanie, et aussi du Tarn-et-Garonne, au sein de la filière aéronautique. Voici par exemple, une nouvelle porte d’avion inventée par Latécoère ou encore le Lifi (technologie de communication sans fil basée sur la lumière)

Pour le Tarn-et-Garonne, plusieurs entreprises étaient présentes :

  • WeAre (Farella) : photo (Crédit commission européenne) avec Pierre Moscovici, commissaire européen et Pascal Farella (CEO)

  • Gillis avec son président Serge Dumas

  • Normaero

  • EdisonWays

Au-delà, les enjeux pour la filière sont importants :

  • des enjeux environnementaux: ce sont eux qui constituent la principale actualité de ce 53ème salon. Tous les constructeurs français mobilisent leur département de R&D pour réduire les gaz à effet de serre. Par exemple, Airbus, Safran et Daher s’associent pour développer un avion hybride surnommé Eco Pulse.Au-delà de la question des carburants, il y a l’enjeu des matériaux de construction pour les avions. Ainsi, la société Daher (Tarbes) a développé un matériau composite particulièrement intéressant.
  • des enjeux politiques et européens sur les avions de combat. A ce jour, hormis la France, aucun pays européen n’a acheté de Rafale pour ses avions de combat, préférant des F35 américains pourtant pour l’heure cloués au sol ;
  • des enjeux de positionnement sur les différents marchés mondiaux. A ce sujet, une étude du Conseil d’analyse économique ,révèle que la France est le premier pays en termes de compétitivité hors-coût : « le premier secteur pour la France, en termes de compétitivité hors prix, est l’aéronautique, où la France est première parmi les pays de l’OCDE. Cette compétitivité hors prix est évaluée à 2,4 : dans ce secteur, les exportateurs français peuvent avoir des prix plus de deux fois supérieurs à ce qu’ils seraient si leur qualité était identique à la moyenne des pays de l’OCDE ». Cet avantage concurrentiel découle directement de l’expertise et du savoir faire des ingénieurs et techniciens ;
  • des enjeux de création de valeur : comme l’a indiqué l’INSEE dans une étude qui remonte à 2011, 1€ de valeur ajoutée de la branche aéronautique conduit à 3,6€ de valeur ajoutée dans le reste de l’économie, avec les achats en chaîne (les consommations intermédiaires).